Coronavirus : Une dizaine de millions de masques médicaux arrivés à l’aéroport de Paris-Vatry
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Un avion-cargo transportant à son bord près de 10 millions de masques FFP2 a atterri le lundi 30 mars à l’aéroport de Paris-Vatry, dans la Marne.
Dans le cadre du «pont aérien» pour faire face à l’épidémie de Covid-19, une première livraison en France de masques de protection respiratoire en provenance de Chine, a été arrivée lundi à l’aéroport de Paris-Vatry, dans la Marne. Cette livraison d’environ 8,5 millions de masques médicaux, sera redistribuée aux soignants de toute la France.
Olivier Véran, le ministre de la santé, a annoncé que L’aéroport de Paris-Vatry, qui a été choisi par le gouvernement français, doit recevoir 300 millions de masques au cours des prochaines livraisons. Le ministre a précisé que les personnels soignants avaient besoin de 40 millions de masques par semaine.
L’appareil, un Antonov-124 de la compagnie aérienne russe Volga-Dnepr Airlines, “est le premier d’une noria de rotations affrétées par le logisticien Geodis pour le compte de l’État », a affirmé à l’AFP Eric Martin-Neuville, directeur général de l’activité commission de transport international de Geodis. «On a sécurisé les moyens de transport pour un mois et renouvelé pour un mois supplémentaire voire plus», a détaillé Eric Martin-Neuville.
L’Antonov-124 qui a atterri à Vatry, peut transporter 650 m3 de marchandises, soit 10 à 13 millions de masques par vol, a ajouté-t-il.
Quatre vols, depuis Shenzhen et Shanghai, sont prévues chaque semaine avec deux avions Antonov, affrétés auprès d’une société russe basée à Krasnoïarsk. Selon la direction de l’aéroport, “la prochaine livraison aura lieu mercredi et 16 vols sont déjà programmés au mois d’avril”.
M. Martin-Neuville a souligné que ,Geodis, le logisticien qui est en charge d’acheminer la cargaison depuis les usines de production chinoise vers l’aéroport puis, une fois en France, vers un entrepôt de Santé publique, situé à proximité de Vatry, a confronté une difficulté. Cette dernière s’agit de monter l’opération en une semaine, de trouver les avions alors que les avions cargo sont rares, “d’obtenir les droits d’atterrissage” et d’optimiser les chargements et les vols en fonction de la production des usines.”On a fait des opérations similaires dans un cadre industriel ou d’opération humanitaire, mais je n’en ai jamais vu de cette ampleur-là et surtout sur cette durée-là”, a-t-il confié.
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